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La femme dans l’islam

Coran : « O hommes, nous vous avons créés d’un homme et d’une femme et avons fait de vous des Peuples et des Tribus afin (seulement) que vous vous connaissiez.

Coran : « Point de contrainte en religion, la vérité se distingue de l’égarement » Coran II – V. 256.

Coran : « Aussi avons-nous fait de vous une communauté de juste milieu. Coran II – V. 143.

Coran : « La vérité émane de votre Seigneur, mais chacun est libre d’y croire ou de ne pas y croire » Coran XVIII – 29.

Hadith : « Le juste milieu est la meilleure des choses » .

L’Islam dès ses débuts a précisé les devoirs bien compris de la femme, et affirmé sa promotion juridique et sociale ; il a donné tout son sens à sa vocation familiale, et assuré à sa nature, son rôle et son plein épanouissement. L’Envoyé de Dieu (SAWS) s’est tout au long de son apostolat préoccupé du sort de la femme.

Lors de son dernier discours, durant le Pélérinage de l’Adieu, le Prophète de l’Islam (SAWS) rappela aux croyants, peu avant sa mort : « O Hommes ! vous avez des droits sur vos femmes et vos femmes ont des droits sur vous. Craignez Dieu dans votre comportement envers les femmes » .

L’Islam enseigna que devant Dieu Tout Puissant les hommes et les femmes sont égaux, leurs obligations et leur rétribution étant identiques. Dans son équanimité Dieu s’adresse dans le Coran également aux :

Coran XXXIII. 35 :

« Musulmans et Musulmanes,

« Croyants et croyantes, orants et   orantes,

«   Hommes véridiques et femmes véridiques,

« Patients et patientes,

« à ceux et à celle qui se montrent

« humbles devant leur seigneur… »

La première personne qui embrassa l’Islam fût la propre épouse du Prophète (SAWS), la digne et confiante KHADIDJA que la Prophète eût pour seule épouse jusqu’à la mort de celle- ci. C’est une femme musulmane, à la foi éprouvée (NUSAYBA BINT KAB) qui sauva l’Envoyé de Dieu (SAWS) d’une mort certaine, à la bataille d’UHUD (625).

Rendant hommage au courage et à l’abnégation de la femme dans l’Islam, le Prophète (SAWS) affirma :

« Le Paradis est sous les pieds des mères… »

« Le meilleur parmi vous est le meilleur envers son épouse… »

« Les femmes sont l’autre moitié de l’Homme…   »

« Je vous recommande le plus grand soin envers vos compagnes… »

« Le meilleur d’entre vous est celui qui se conduit le mieux envers sa femme… »

Dans le Coran, une des plus longues sourates (la 4ème) a pour titre : les Femmes (AN-NISSA), et comprend 176 versets. La sourate II (AL BAQARA) et d’autres sourates consacrent de nombreux versets sur le statut de la femme, le mariage, le divorce, les limites et les conditions à la Polygamie (voir infra).

Dans la sourate AR-RUM (XXX, V. 21) le Créateur dit : « Il est, parmi Ses signes (de Dieu) d’avoir créé de vous et pour vous des épouses afin que vous trouviez quiétude auprès d’elles ; et Il a suscité entre vous tendresse et miséricorde » .

Le droit musulman précise le statut juridique de la femme en matière de propriété, de liberté d’entreprendre et de droits de la Personne (mariage, filiation, cas de divorce, successions, garde des enfants, capacité, incapacité…).

Dans le cas du mariage, les règles éthiques voisinent avec les droits et obligations réciproques du mari et de la femme.

Dans le domaine de la vie familiale, les devoirs et droits des Parents, les droits et devoirs des enfants font l’objet de prescriptions d’ordre général et de bases juridiques (Fiqh, Shari’a) (Coran : II, 233 – VI, 159 XVII, 23 – XL – 13, II – 177, IV – 36, XVI – 90, XVII – 26 etc…).

La vie familiale et sociale est l’objet de nombreux versets coraniques (IV – 1,7 ; VII – 189, IXL – 10) ainsi que de Hadiths (Paroles du Prophète – SAWS). Dans tous ces aspects de la vie, l’homme, la femme, l’enfant doivent s’épanouir chacun selon sa nature, ses devoirs et ses droits dans un cadre harmonieux de société de justice et de non discrimination de classe ni d’éthnicité. La morale pratique (IHSAN) allie les principes théoriques et les fondements de l’éthique musulmane avec des règles pratiques de la vie morale (pudeur cf. infra), de la responsabilité individuelle, familiale, sociale, des rapports avec l’Etat, la communauté, les autres religions. Ces notions gravitent autour de la notion du Bien dans l’expression d’ordre divin de la justice, de la charité, de l’intérêt général, et de la Paix.

Dans l’Islam, la femme a un rôle conforme à sa nature et à sa fonction essentielle dans la vie familiale, sociale, et en tant qu’épouse et croyante.

En France, les femmes musulmanes1 appartiennent la plupart à la génération de celles qui sont nées dans un pays musulman (Maghreb, autres pays d’Afrique, du Moyen Orient…) ou à celle qui est née en France (2ème génération, parfois « 3ème » …).

1 Mises à part les Européennes converties à l’Islam

S. E. Si Hamza BOUBAKEUR, dans son Traité Moderne de Théologie Islamique »   écrit à ce sujet   :

« L’histoire et la sociologie nous enseignent les étapes évolutives du matriarcat et du patriarcat d’une part, de la polyandrie et de la polygamie d’autre part. Cette dernière organisation de la vie sexuelle fut et est encore pratiquée d’un continent à l’autre, hier comme aujourd’hui, sous une forme ou sous une autre, ouvertement ou clandestinement. Ce n’est pas l’Islam qui l’a instaurée. La Bible nous apprend que chez les peuples anciens elle était fort courante. Salomon lui-même aurait eu de fort nombreuses épouses. » « Mais cette tolérance est subordonnée sous peine de sanction divine à l’équité. Les réserves faites dans ce sens sont si graves qu’elles traduisent plutôt une recommandation non équivoque de la monogamie. » « Si dans les pays musulmans et en d’autres pays, la polygamie n’a pas tout à fait disparu, il serait stupide d’en rendre l’Islam responsable et de confondre les moeurs et les coutumes d’une communauté de peuples, avec les préceptes bien compris de la doctrine islamique. » « Dieu ne change rien en une communauté si les individus ne se changent pas en eux- mêmes » Coran XIII, V.11 – Le Tonnerre.

Certains de leurs problèmes concernent leur adaptation sociale et culturelle à la vie occidentale, et posent, si leur intégration est au terme de cette adaptation, la question essentielle du modèle d’intégration souhaitable sinon souhaité.

La question culturelle mérite d’être posée car là aussi, s’il est imprudent de confondre traditions erronées et religion, d’autres erreurs d’appréciation de la modernité, de la laïcité ou du caractère « évolué » des progrès scientifiques et techniques peuvent, dans le cas sensible de la femme musulmane en Terre d’Europe, susciter des attitudes ambivalentes de rejet de distanciation à la religion ou au contraire d’enfermement psychologique.

Ces sources de tensions et de dysfonctionnements familiaux traduisent en réalité le trouble identitaire ainsi que des difficultés psychosociales.

La spécificité culturelle, la place de la femme musulmane dans la Société Française, sont, après des problèmes économiques et l’éducation, quelques unes des questions qui seront abordées pour la première fois en France par Madame Simone VEIL, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Sociales à la Mosquée de Paris dans un échange public avec les Musulmanes.

Quelques questions

LA POLYGAMIE :

Elle a existé durant tout le paganisme arabe. L’Islam a limité cette faculté et prône plutôt la monogamie qui peut être exigée à l’occasion de tout acte de mariage, comme préalable à sa conclusion.

Voile de Pudeur (ou de protection) – Hijeb

1°) Hadith : « Chaque religion a sa moralité. La moralité de l’Islam est la pudeur » .

2°) Hadith : « La pudeur est un rameau de la Foi. »

3°) Hadith : « Point de Foi pour celui qui n’est pas pudique. »

Coran S.24 V.31 : « Dis aux croyantes de baisser les yeux (devant ce qu’il leur est interdit de regarder), de sauvegarder leurs sexes (de tout rapport illicite), de ne pas exhiber leurs atours hormis ce qui est visible. Q’elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines. Qu’elle ne montrent leurs atours qu’à leurs époux, à leurs pères, à leurs beaux-pères, à leurs fils, à leurs beaux-fils, à leurs frères, à leurs neveux (fils de leurs frères et soeurs), à leurs compagnes, à leurs esclaves… »

Commentaire de ce verset (IBIDEM)

V.31 : Atours, text. : « parures, bijoux » . Sont visés les anneaux des pieds (khalâkhil), les bracelets (siwârûn), les boucles d’oreilles (qurût), les colliers (qalâ’id).

Ce qui est visible : les vêtements proprement dits robes, voiles, foulards ; selon certains auteurs, l’expression désigne les bague (khawâtim), les bracelets. On cite aussi parmi   les « choses décemment visibles » le visage et les mains (Tab. XVII, 117-118).

Rappelons à ce propos que l’Islam interdit au croyant de porter longtemps ou à plusieurs reprises un regard appuyé sur une femme. Le médecin seul peut licitement examiner une femme, mais en se cantonnant dans les exigences de son art. L’Islam interdit aux femmes le nudisme. Interdiction est faite à l’homme de découvrir certaines parties de son corps. Par ailleurs, l’Islam recommande tout particulièrement de voir le visage de la femme que l’on se propose d’épouser. (Ras., XXIII, 303 et suiv.)

Coran S.33 V.59 : « Prophète ! dis à tes épouses, à tes filles, aux femmes des croyants de ramener leurs voiles sur elles. Ce sera pour elles le moyen le plus commode de se faire connaître2 et de ne pas être offensées. Dieu est plein d’indulgence et de compassion. »

Coran S.33 V.33 : « Restez dignes en vos foyers ! Ne vous exhibez pas avec coquetterie, comme (les femmes) de la première (époque) du paganisme. Priez ! Faites l’aumône ! Obéissez à Dieu et à son Prophète. O gens de la maison du Prophète ! Dieu veut seulement éloigner de vous (toute) souillure et vous purifier pleinement ! »

Coran S.11-221 : « Et ne donnez pas d’épouse aux associateurs tant qu’ils n’auront pas la Foi… »

Coran S.60-V.10 : « O vous qui avez cru ! Quand les croyantes viennent à vous en émigrées, éprouvez-les ; Allah connaît mieux leur foi ; si vous constatez qu’elles sont croyantes, ne les renvoyez pas aux mécréants. Elles ne sont pas licites (en tant qu’épouses) pour eux, et eux non plus ne sont pas licites (en tant qu’époux) pour elles. »

Le consensus doctorum (IJMA) considère que la musulmane ne peut épouser qu’un homme qui partage sa Foi.

² V.59 « Se faire connaître » : ceci a été interprété comme le signe distinctif d’une femme chaste et croyante. Mariage d’une musulmane avec un non musulman

Dr. Dalil BOUBAKEUR : Recteur de l’Institut Musulman de la Mosquée de Paris

1 commentaire

pierre fourtic
8 juin 2016 à 22 h 39 min

Si un musulman est libre de changer de religion, sa décision supplante celle du groupe. Inversement, pour un individu soumis à la communauté des croyants, cette soumission prime sur celle qu’il doit à la nation5. Après de longues discussions, Chevènement obtint dans un premier temps un engagement sur ce point5, mais celui-ci fut finalement retiré à la demande des autorités musulmanes. Le pacte fut signé le 28 janvier 20006. Si, Alain Billon, conseiller de Chevènement, considère le texte comme « expression positive de laïcite »3, il souleva immédiatement des critiques qui portent précisément sur le droit de changer de religion : ainsi, pour Leïla Babes et Michel Renard, « les pouvoirs publics, en acceptant d’altérer un texte présenté comme « non négociable », introduisent un état d’exception qui pourrait se révéler préjudiciable pour l’intégration de l’islam dans le cadre du droit »6.
que penser du fait qu’il est retiré à un musulman le droit de changer de religion ou de devenir athée?
donc que la communauté musulmane a des droits sur ses croyants hors du droit de l’état dans lequel il vit?
ce droit , cette liberté que le coran pourtant cite « coran 2 verset 256 » n’est pas reconnu dans les faits est elle compatible avec le droit d’un citoyen?
cordialement

cordialement

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