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Autres Interdits de l’Islam

Jeux de Hasard, Psychotropes, Les pêchés capitaux, Les animaux en général

Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux

LES JEUX DE HASARD

Ils sont réunis à d’autres interdits dans la Sourate V, v. 90-91 et dans la sourate II 219

« Ô croyants… Le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches divinatoires ne sont autre chose qu’une souillure diabolique, évitez-les ! »

Les jeux de hasard (Qimar ou Maysir):

Notons que le mot hasard vient du mot arabe Az-Zahr qui veut dire chance, jeu de dès, francisé au XIIème siècle à partir du terme espagnol « azar » (Alphonse Le Sage).

L’ancien terme coranique Maysir désigne les jeux de hasard en général.

Durant le paganisme arabe on distribuait des parts de viande en tirant au sort des flèches (azlâm) portant les noms des gagnants ; L’argent, d’autres biens faisaient l’objet de mises ainsi que de paris tels les courses de chevaux (furusiyya), de chameaux, les jeux de dès, de tric-trac, d’échecs (shitrandj) qui étaient  largement répandus dans les tribus. Le tir à l’arc, les combats d’animaux (coqs, chiens) les cartes étaient pratiqués pour le plaisir, mais faisaient également l’objet d’enjeux matériels et d’argent.

L’interdit des jeux de hasard est concomitant à celui du vin et on ne connaît pas la circonstance particulière de sa révélation, sauf qu’elle fût faite à Médine, (en 624 ?), au moment où un compagnon du Prophète aurait, par son attitude, fait décréter l’interdit du vin en même temps celui du jeu de hasard.

Les juristes musulmans sont parvenus aujourd’hui à distinguer :

  • Les jeux interdits : ceux qui entraînent des mises d’argent ou de biens générant des richesses sans cause ou des perturbations psychologiques ou sociales par des pertes potentiellement ruineuses.
  • Les jeux tolérés : courses de chevaux, de chameaux, tir à l’arc… dans un but essentiel de loisir ou de de sport.

Généralement ce qui relève du hasard est en contradiction flagrante avec le principe monothéiste de l’Islam qui récuse qu’un acquis provienne d’un simple pari et non de l’effort sanctifié par Dieu. Par ailleurs le sacro saint principe de causalité dans la destinée ne relève que de Dieu et non pas d’un simple jeu de probabilités ou de hasard.

LES PSYCHOTROPES (Al Mukhaddirât)

Nous avons vu au chapitre de l’interdit du vin que le verset IV – 43 prescrit :

« Ô croyants n’approchez pas de la prière en état d’ivresse »

a été étendu à toute substance susceptible de troubler l’esprit.

Le danger de certaines substances psychotropes est la terrible dépendance – psychique, physique – engendrée par ces drogues, aboutissant à plus ou moins brève échéance à la toxicomanie visée par l’interdit islamique.

Les psychotropes relèvent pharmacologiquement de plusieurs classes :

  • les sédatifs traditionnels (morphine, végétaux)
  • les Alcaloïdes atropiniques (Belladone, Jusquiame, etc…
  • les hypnotiques
  • les neuroleptiques
  • les Tranquillisants
  • les psychoanaléptiques (caféine, IMAO, Laroxyl) (1)
  • et enfin les psycho dysleptiques : LSD, Mescaline et autres champignons hallucinogènes.

(¹) Dans cette famille il faut également citer les amphétamines qui sont des excitants du système nerveux central. Elles sont dangereuses pour deux raisons : cérébrotoxiques à forte dose, provoquant une dépendance rapide. Elles entrent dans le même interdit que les opiacés. Il faut proscrire les médicaments anorexigènes (coupe-faim) qui contiennent des amphétamines.

Ces substances ont des effets thérapeutiques utiles  en psychiatrie mais leur action sur le cortex à type d’excitation, d’aboulie, d’amnésie, rend leur usage dangereux (psychoses, dépendances).

L’Islam médical tolère l’usage des psychotropes susceptibles de soulager une souffrance morale ou physique, calmer une angoisse aigüe, ou de lutter contre un état dépressif, une névrose, une psychose par tout moyen médicamenteux ou psychothérapique.

Avicenne (980-1037) fût le premier jeune médecin à traiter avec succès, grâce à un psychodrame, un prince délirant qui se mourait dans un état mélancolique suicidaire (1).

Les  psycho dysleptiques (hallucinogènes,  stupéfiants, opiaces, l’acide lysergique, (LSD) etc… qui entraînent des perceptions oniroïdes et des troubles psychiatriques (dépendance a- minima, ou des psychoses graves à l’acmé), sont naturellement interdites en tant que destructrices   du psychisme « normal » de l’individu dans sa faculté de recevoir la lumière divine.

Ces interdits concernent naturellement les végétaux psychotropes : le pavot, le Haschich ou Kif (canabis ou chanvre indien) de même la cocaïne extraite du coca, dont on connaît la terrible dépendance induite sur des sujets devenus « accros » de ce fait…

(¹) … Après s’être passionné pour la philosophie rationaliste d’Al Farabi, Avicenne âgé de dix huit ans aborda la médecine avec un esprit rationnel. Il fut appelé au chevet d’un prince Samanide atteint d’une mélancolie délirante dont le thème consistait à se prendre pour un animal pour lequel il réclamais la mise à mort. Devant l’impuissance des médecins et le dépérissement du malade on fit appel à Avicenne déjà médecin réputé. Celui-ci entrant dans la pièce du malade s’annonça à forte voix disant qu’il était le boucher chargé d’abattre l’animal. Le malade réagit. S’approchant de lui et palpant son corps amaigri, Avicenne s’exclama de piété que l’animal était d’une maigreur interdisant qu’on l’abatte et qu’il fallait absolument attendre sa prise de poids. C’est ainsi que sortant de son lire le prince s’alimenta et guérit peu à peu.

D’autres solanacées (Belladone, Jusquiame, Datura) ont des effets atropiniques sur le système végétatif utiles à psologie réglée, dangereuses, en tant que psychotropes           (obnubilation, ivresse) à dose toxique. Leur emploi inconsidéré rejoint l’interdit des toxicomanies par les dérivés naturels ou synthétiques de l’opium (Morphine, Héroïne).

La célèbre mandragore des sorciers du moyen âge se révèle également dangereuse puisque cette solanacée, à la racine de forme vaguement humanoïde, a pour alcaloïde la scopolamine dont la découverte (1939-45) l’a fit utiliser comme sérum de vérité (aujourd’hui c’est un médicament mineur du Parkinson).

Parlons également au chapitre des psychotropes de la non-moins intéressante rauwolfia serpentina… plante de l’Inde dont on a dit que la mastication de ses feuilles (par Gandhi ?) avait des effets relaxants. On n’en extrait pas mois toute une famille de médicaments antihypertenseurs dits réserpiniques… aujourd’hui dépassés.

LE TABAC (Tabgh) n’est pas considéré comme une drogue psychotrope mais entraîne une accoutumance à la nicotine dont le sevrage est parfois difficile (tabacomanie). Le tabagisme par la nocivité de ses goudrons inhalés est bien connu pour sa dangerosité cancérigène.

Ce n’est donc au sens coranique : ni une bonne chose ni un élément anodin pour  l’équilibre psychique (et économique de l’individu).

Rappelons que cette plante solanacée riche en composés aromatiques a été introduite en France sous Catherine de Médicis (herbe à la Reine) sa feuille coupée se fume, se chique, s’inhale en « prises » , se présente en lamelles, en filaments, en poudre… et a été connue au XVIIème siècle grâce aux Espagnols et aux Portugais, les musulmans ne le connurent que par la suite.

La jurisprudence musulmane sans l’interdire, considère le tabac comme « makruh » c’est à dire réprouvé. Il en est de même de la chique, de la poudre à priser, d’autres plantes du même usage : feuilles de Qât au Yemen, du Betel ou de la noix de Kola qui stimule grâce à sa haute teneur en acide ascorbique (vitamine C).

Dr. Dalil BOUBAKEUR : Recteur de l’Institut Musulman de la Mosquée de Paris

2 Commentaires

Poussana
22 novembre 2015 à 21 h 54 min

Bonjour,

Je souhaiterai savoir si le don d’ovocytes ou la fiv est interdite ou pas

Merci d’avance de votre réponse

maronnier
26 août 2015 à 15 h 43 min

exist’il une sourate qui interdit au enfantsde penetrée sans autorisation dans la chambre des parents a tout moment
de se couchée dans leur lit

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