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Guérisons miraculeuses

En préliminaire, je voudrais préciser qu’à ma connaissance, il n’existe pas à ce jour, de méthodologie rigoureusement établie sur les guérisons miraculeuses en Islam.

Ce sujet est trop nouveau pour une étude systématique. Durant mon récent voyage à la Mecque, des confrères de Djeddah m’ont indiqué leur sensibilité aux problèmes médicaux liés au pèlerinage annuel.

C’est davantage la maladie et la mort elle-même parfois recherchée par les pèlerins qui les préoccupaient plutôt que les cas de guérisons inexpliquées à propos desquelles, ces médecins ont marqué leur intérêt.

Je vous présente donc aujourd’hui, une première actualisation, ainsi qu’un récapitulatif conforme aux données de la doctrine musulmane orthodoxe (Charia).

Dans l’Islam, toute maladie vient de Dieu et il n’est pas de mal sans que Dieu n’en ait prévu le remède. La position du médecin est donc celle d’un témoin « instrumentaire » de cette volonté, et son action est bénéfique dans le sens où la guérison est inscrite dans la destinée du patient.

Aussi toute guérison sans être proprement considérée comme un miracle est tout de même un bienfait de Dieu, bienfait que le malade ou sa famille s’efforcent d’obtenir par un surcroît de ferveur. Oui, dans l’Islam le miracle ou l’attente du miracle existent.

Un rite de guérison très ancien est l’istikhara qui consiste à pratiquer l’antique incubatio des sanctuaires d’Esculape : le patient se recueille et prie dans un lieu consacré (grotte, sanctuaire…). Dans son sommeil où un songe viendra le délivrer de son mal ou lui en indiquer le traitement dans ce domaine, des prodiges innombrables sont rapportés dans les traditions populaires musulmanes et dans le Soufisme.

On rapporte par exemple que des grands mystiques tels : SOHRA-WARDI, DJALLAL EDDINE RUMI ont bénéficié de faits ou visions miraculeux Al Hallaj (mort en 922 à Baghdad) tendant la main vers le ciel en aurait rapporté une pomme miraculeuse.

L’Islam distingue en fait deux types de possibilités miraculeuses.

La Karamat ou faits prodigieux rapportés à des « Saints » Walis ou mystiques dont le charisme est enrichi d’actes miraculeux comme des guérisons, faire tomber la pluie, vol dans les airs, bilocations, provoquer des tremblements de Terre… Lorsque Charles Quint débarqua en baie d’Alger arriva à Fort l’Empereur, on raconte que Sidi Ouali Dada frappa la mer du bâton que l’on voit encore près de son Tombeau, la tempête qui s’éleva dans la nuit, détruisit une grande partie de la flotte espagnole et l’empereur dût rembarquer.

D’autres Wâlis : Sidi Abderrahmane Tsâalibi, Sidi Boumédienne (Tlemcen) etc… l’Emir Abdelkader, lui-même dans ce même ordre d’idées, furent de grands mystiques et thaumaturges dont les « KARAMAT » sont restées dans toutes les mémoires.

L’autre grand type de miracles est celui qui se rattache à la mission et à la vie des Prophètes. On les appelle : MU’JIZAT et leur fonction est démonstrative de l’authenticité même de la mission d’un Prophète ou d’un Envoyé de Dieu.

Dans l’Islam, le miracle le plus important est la Révélation Coranique faite au Messager de Dieu. Ce même miracle est reconnu aux trois religions monothéistes dont les révélations sont la voie par laquelle Dieu s’est manifesté à l’Homme car les seules capacités humaines sont insuffisantes pour appréhender la Transcendance et l’immanence divines.

La vie des Prophètes bibliques tous reconnus par l’Islam est une somme édifiante de miracles (Job, Jésus, Moïse, Zacharie, Jonâs, Noé, Marie).

Le Coran dit : « Je ressuscite les morts… » il dit aussi : « Rappelle-toi, Job (élevant Sa plainte vers Son Seigneur) : Seigneur je suis éprouvé, je souffre, Tu es le Compatissant sans égal. Nous l’exauçâmes et le délivrâmes de tous ses maux » (S. XXI, V. 82).

Certains faits miraculeux comme le voyage nocturne du Prophète et son ascension vers le ciel (Isrâ’ et Mi’râj), l’épisode de la rencontre avec le moine Bahira et de nombreux autres faits rapportés dans la Sira Nabawiya, comme son refuge dans la caverne du Djebel Thor ou la victoire de Badr sont autant d’éléments prodigieux qui émaillent l’histoire de sa vie.

L’Islam admet le surnaturel comme des signes et des manifestations (âyât) d’ordre Divin, Coran, les Bestiaux V.59 : (Dieu) détient les clefs du mystère du monde et il est le seul à le connaître… nulle feuille ne tombe (sans sa permission) et qu’il n’en ait connaissance… »

Mais le Prophète Mohammad lui-même (SAWS) s’interdisait d’être un faiseur de miracles (Coran XVIII – 6) : « Je ne suis en vérité qu’un homme comme vous à qui il est fait une Révélation ».

Coran II – 165 : « Méditez plutôt comme signes la création des Cieux et de la Terre dans l’alternance des jours et des nuits » et XVI – 40 « Quand nous voulons une chose Notre seule parole est « soit et elle est ».

Un miracle concernant l’enfance du Prophète de l’Islam est admis par la Tradition : deux anges pratiquèrent l’ouverture de la poitrine de Muhammad, enfant âgé de 4 ans et retirèrent une tâche noire de son coeur, puis disparurent sans laisser aucune trace de l’opération. Emile DERMENGHEM écrit à ce sujet « il s’agit d’une opération toute mystique de purification et de dilatation d’un coeur qui devait recevoir et transmettre fidèlement le message divin… la tâche noire enlevée par les anges est comme un stigmate du péché originel dont seuls Marie et Jésus ont été exemptés ».

Cette opinion reprise par d’autres auteurs est admise par l’Islam en tant que « purification » mais non comme « l’ablation » du péché originel lequel n’est pas reconnu par la Doctrine Musulmane.

Ainsi miracles et prodiges sont des manifestations de la grâce divine et sont l’apanage des élus, des Prophètes ou des Saints (Walis, Sâlihîn).

Dans cet ordre d’idées, la résurrection d’un mort est un miracle mais la guérison d’un lépreux ou d’un paralytique, un prodige (Karamat) lorsqu’elle survient du fait d’un thaumaturge ou d’une invocation adressée à Dieu.

D’une manière générale, le miracle en Islam relève de Dieu seul et les Prophètes et les Saints n’en accomplissent qu’en apparence : ils ne sont que les médiateurs des miracles et de prodiges qui déroutent la raison. Dieu seul accorde cette faculté et « il n’y a de mouvement ni d’inertie qu’avec Sa permission : lâ Harak walâ Sukûn illa bi izni-L-Lah ». Un miracle s’inscrit donc dans l’universalité de la création et des Lois par prédétermination et ne rompt qu’en apparence le principe de causalité sur lequel d’ordinaire repose la preuve rationnelle.

Dieu a privilégié Marie du miracle d’une conception surnaturelle dans le mystère de son décret, et l’a élevée entre toutes les femmes comme la première du monde terrestre. Mais, à l’analyse, ce n’est pas elle qui est l’auteur du miracle mais Dieu qui l’en a privilégiée. Il est possible par conséquent pour l’Islam que ce privilège se soit manifesté à Lourdes à travers une source et cette possibilité ne heurte en rien les données doctrinales de l’Islam. Sources, forêts, montagnes, Lieux Saints, arbres sacrés, grottes, jaillissements d’eau, hauteurs inaccessibles gueltas et lieux de retraite (Khalwas) sont en effet bien connus en Islam comme dans la plupart des traditions sacrales comme lieux de dévotions, d’oraisons et parfois de miracles. Des lieux saints musulmans ont pu, du reste, prendre la place d’un Saint chrétien ou d’un ancêtre, d’un dieu païen voire d’un initiateur préhistorique ou d’un Saint inconnu (cf. le Deus ignotus » de Saint Paul à Athènes).

C’est à la Mecque, au cours d’un pèlerinage votif qu’une jeune marocaine, Leila LAHLOU rapporte une guérison miraculeuse dans un livre paru en 1987 à Casablanca : « N’oublie pas Dieu ».

« Dans cet émouvant récit, Leila LAHLOU (Hajja) raconte une histoire vraie. La sienne. Elle décrit la lutte engagée en elle, entre la maladie et la Foi. Le Cancer (du sein) dont elle a été atteinte ne lui donne aucune chance de survie. Elle pensait au suicide. Le refuge auprès de Dieu, bien compris avec lucidité par son Professeur traitant lui a donné un courage extraordinaire. Elle est allée accomplir les rites de la Umra à la Mecque. Elle a prié, invoqué avec ferveur le nom de Dieu et salué son Messager qui lui est apparu en songe lui apportant le miracle : Sa guérison. « Cette guérison, conclut le texte introductif, a été rendue possible par la Foi, le courage et la médecine conjugués ».

La lecture de ce livre est extraordinairement émouvante et édifiante, décrivant minutieusement les étapes de la descente aux enfers de cette belle jeune marocaine, mère de 2 enfants, douée d’une ferveur intense et d’une foi inébranlable qui la sauveront.

Atteinte d’un adénocarcinome – un autre rapport indique « condylo carcinome » du sein gauche, la patiente raconte avec force détails ses avatars médico chirurgicaux au Maroc et à Bruxelles puis à la Clinique Hartmann depuis 1976. Malgré une chimiothérapie et une tumorectomie avec mammectomie partielle, elle présente une métastase pleuropulmonaire et costale en 1979. Une corticothérapie a des effets désastreux et l’Endoxan produit ses effets secondaires redoutables. Elle décide de faire le petit pèlerinage à la Mecque (Umra) où elle décrit ainsi sa vision de la Kaaba :

« C’est la maison de Dieu à aucune autre pareille, tous les hommes qui y passent sont égaux : riches ou pauvres, puissants ou humbles ! C’est la maison de la profession de Foi et de l’Unicité Divine où siègent des mystères insondables. Avant, j’étais très attachée au monde d’ici-bas… maintenant je comprends que mon monde, le monde de l’insouciance est banni… cela m’a bouleversée, réconfortée ». Le Très Haut a dit « Annonce une heureuse issue aux patients, à ceux qui frappés d’un malheur disent : nous appartenons à Dieu et à Lui nous ferons retour » (Coran).

Au plus fort de la maladie et alors que tout le monde la croit à la dernière extrémité, la malade voit dans sa Torpeur un rêve sublime qu’elle décrit ainsi : Je n’étais pas dans l’état qu’on appelle coma, ce n’était qu’un long et profond sommeil dont j’aurais aimé, tellement il était doux, reposant, ne pas sortir. Car, pendant cet extraordinaire sommeil, j’ai fait un rêve sublime. Par Dieu, il ne s’agissait pas d’un songe, mais de la pure réalité. J’ai vu la main du Prophète se poser et passer sur ma tête chauve. J’ai vu et entendu le messager de Dieu me dire de sa voix merveilleusement calme : « Ne soit pas inquiète : soit patiente. Tu ne verras que de bonnes choses ». Puis il a fortement fait pression sur ma tête. Je me suis alors réveillée en sursaut, trempée de sueur et tremblante, mais stupéfaite et joyeuse comme je ne l’ai jamais été. Mon âme était comblée par cette vision sublime. Le Prophète était venu me consoler, me donner du courage !

J’ai sauvé mon âme avant que la mort me surprit.

« Alors, dit-elle, « je me suis levée comblée au plus profond de moi-même de ce que j’ai vu pendant mon sommeil. Cette vision s’est ancrée en moi et revit telle quelle devant moi. Le Prophète a dit « celui qui me voit en songe me voit réellement ».

Suit alors une guérison complète de la patiente attestée par des examens et des bilans radiologiques pulmonaires, mammaires hépatiques et sanguins tous normaux datés de 1985, le livre de Leila LAHLOU est terminé en 1987 et elle conclut : « Tout est maintenant rétabli après le passage miraculeux sur ma tête de la main du Prophète. Les jours de l’épreuve difficile ont passé. La porte de la délivrance s’est ouverte. Dieu m’a guérie de la grave maladie et il a affermi par ma foi mon coeur et tout mon être d’une manière tout à fait émouvante. Dieu a dit : « Par ma sublime majesté quand un serviteur s’en remet à Moi, je prends soin à Lui. Je détiens les clés de la souveraineté et du Royaume » (Hadith QUDSI).

Le Coran ajoute : … « Et quand je souffre d’un mal, Lui Seul peut m’en guérir ».

Ce qui est frappant dans ce livre, c’est qu’il est le premier document médical musulman sérieux d’une guérison qui répond aux critères généralement retenus au sujet des guérisons dites miraculeuses et qui ont les 4 caractères :

– leur instantanéité,
– leur totalité,
– leur irréversibilité,
– enfin leur inexplicabilité.

La restitutio ad inte grum est en effet la marque du miracle, comme dans le cas de Muhammad enfant opéré par les anges, de Marie éternellement vierge ou d’autres prodiges que nous allons étudier.

Une remarque préalable s’impose dans l’Islam. En effet, si tous les faits inexplicables ne heurtent en rien les données doctrinales puisqu’ils entrent dans le mystère divin, c’est Dieu et non le Saint, ni le lieu qui reste à l’origine du miracle.

Parmi les guérisons miraculeuses de l’histoire de l’Islam, rappelons la tradition retenue qui rapporte que l’un des compagnons du Prophète (SAWS) reçut une flèche qui lui arrache l’oeil au cours d’une bataille.

Le compagnon s’appelait QATADAH : il ramassa son oeil et le présenta au Prophète qui le remit dans l’orbite et prononça une invocation permettant à l’oeil de reprendre vie.

Ibnou Hazm, dans sa biographie du Prophète, rapporte 37 faits miraculeux : la vision de signes avant coureurs de la fin du monde avec la destruction du temple de la Kaaba, immunisation contre les poisons, des intuitions, des prémonitions, des prévisions par la lecture de versets coraniques consacrés à des oraisons propitiatoires, ou prophylactiques ou conjuratoires.

Le grand mystique Sidi Abdelkader Djilani qui vécut à Baghdad (1077-1166) XII ème siècle est connu comme le plus grand Saint, mystique et thaumaturge ayant à son actif de nombreuses guérisons miraculeuses telles que la paralysie d’un enfant que la tradition rapporte comme étant atteint de Poliomyélite. Très connu dans tout le monde musulman, très souvent invoqué en vue de guérisons ou de protection. C’est le saint mystique à qui l’on prête de plus grand nombre de miracles : guérisons… sa vie n’est qu’une suite de miracles.

Une eau particulièrement prodigieuse dans le domaine thérapeutique est celle du puits de Zemzem à la Mecque et que la tradition attribue à Agar, mère d’Ismaël parvenue à cet endroit assoiffée et que ce puits miraculeux sauva avec son fils.

Les propriétés de cette eau permirent de très nombreuses guérisons et améliorations des maladies les plus diverses, au cours des pèlerinages annuels ou de Umra. (de nombreux troubles digestifs fonctionnels ou organiques y auraient trouvé leur remède définitif ainsi que des Eczémas, dermatoses et une très vaste pathologie faisant de Zemzem l’eau miraculeuse la plus consacrée de l’Islam.

Par ailleurs, Annabahâni a écrit tout un traité consacré aux prodiges et guérisons miraculeuses attribués aux Wâlis, c’est à dire aux Saints personnages de l’Islam dont les mausolées sont l’objet de pèlerinages votifs très nombreux en Afrique du Nord, et qu’Emile DERMENGHEM a étudié d’une manière exhaustive.

Sharaf Eddine El-Buçiri auteur d’un célèbre panégyrique du Prophète La Burda dût sa célébrité aux circonstances prodigieuses qui entourèrent son inspiration. Atteint d’une hémiplégie (fâlij), il composa le poème, en espérant une intervention du Prophète auprès de Dieu pour sa Guérison. Quand il l’eut terminé, il vit, une nuit, en rêve, le Prophète passer sa main sur e côté paralysé de son corps et jeter un manteau sur lui. A son réveil, il se trouva complètement guéri et se garda bien de divulguer le miracle dont il était l’objet, mais la nouvelle se répandit, malgré sa discrétion et la qâsîda reçu le nom de « Manteau » (Burda).

Parmi les grands thaumaturges de nombreux saints et mystiques sont invoqués dans le domaine des guérisons d’affections psychiatriques (épilepsie, psychoses hallucinatoires, parfois démences ou simple bouffées délirantes, paralysie, affections neurologiques etc…), pour les autres affections les plus grandes réserves sont de rigueur. En pays d’Afrique où les guérisons les plus inattendues abondent et sont attribuées à de pieux personnages comme le célèbre Cheikh Yusuf Ali Ahmed ou son nom, restent du domaine des conjectures.

De nombreux lieux consacrés à la recherche de la guérison abondent dans ce qu’on peut appeler la religion populaire : Hammam Salihin : guérit lèpre, Hammam Maskhoutine, Hammam Rabbi, Hammam Sidi Hrazem, Hammam Alouane, Hammam Righa – sont des sources thermales reconnues pour des vertus thérapeutiques parfois miraculeuses. A Ephèse où Marie aurait terminé ses jours, un véritable culte Marial musulman et chrétien est instauré près de sa dernière demeure supposée. De même à Alger où Notre Dame d’Afrique est l’objet de la même vénération s’exprime en nombreux ex-voto à consonance musulmane pour des guérisons de femmes et d’enfants.

En conclusion, les prodiges et miracles attribués aux Prophètes, aux Saints (Wali) et aux Hommes Pieux (Sâlihînes), qu’elles concernent des lieux consacrés comme des grottes (HIRA), des sources bénies, ne sont pas en contradiction avec la doctrine monothéiste de l’Islam car c’est de Dieu et de Dieu Seul que procèdent ces effets miraculeux pour l’Islam.

En définitive miracles et guérisons miraculeuses posent par de là même leur nature, la seule question qui vaille pour le croyant, celle de l’insertion et de la présence de Dieu dans le monde d’aujourd’hui. Dans son rapport avec l’Homme, le Coran précise : « En vérité Dieu ne veut pour vous que le Bien ».

En réponse, la Foi montante du croyant est un hymne d’Espérance attentive aux signes et manifestations que Dieu a mises dans les miracles et les Révélations.

Les guérisons miraculeuses bien loin de constituer des survivances ou des déviances par rapport à une orthodoxie de rigueur, sont le témoignage d’une même nécessité de l’être et d’une même transcendance.

Elles tissent des liens subtils entre la simple pratique religieuse et le mystère des Religions qui ne peuvent sans inconvénient se confiner dans l’abstrait.

L’Islam ajoute foi à l’Irrévélé (Coran II), c’est devant cet inconnaissable que se modèle peu à peu l’attitude d’humilité et d’attente du Pèlerin qui va à la Mecque ou qui espère une guérison à Lourdes dans une même ferveur et un égal témoignage chacun dans sa foi proclame comme devant la Kaaba : « Seigneur me voici ! »

Dans les eaux miraculeuses de Zemzem ou de Massabielle l’espoir de guérir les plaies corporelles n’est rien devant l’épanouissement de la Foi dans la ferveur et dans la Joie. Ces guérisons sont et seront rendues possibles par la conjonction de la Foi, du courage et de la médecine conjugués. Il faut croire en le miracle.

Dr. Dalil BOUBAKEUR : Recteur de l’Institut Musulman de la Mosquée de Paris

7 Commentaires

JOANA
20 janvier 2017 à 22 h 35 min

celui qui ne croit pas aux saints d’allah ne croient pas aux prophètes.

    Sam
    10 mai 2017 à 1 h 49 min

    Salamalikoum dans quelle sourate ou quelle hadith tu a lu sa

naminata ouattara
19 octobre 2016 à 14 h 57 min

mon couple est steril depuis 6ans aider moi

aisha
18 octobre 2016 à 21 h 29 min

salam waleycoum emouvant* de ses miracles de guerrisson *vraiment un texte tres beau rempli de force d espoir ….. waleycoum salam barak allah o fik*****

Ghitae
10 avril 2016 à 11 h 16 min

Assalam aleykoum.dans cette article je dénote une fausse croyance et pratique périlleuse qui consistent a invoquer les saints dans leur mausolée .ceci est interdit par la religion islamique .invoquer un autre que Dieu .invoquer les mort est de associationnisme ,shirk, que l islam banni et rejette .c est dommage car dans votre nous avons un très beau témoignage seulement inciter et faire croire aux lecteur que l islam cautionne d invoquer un autre que Dieu.saint.wali = invoquer les mort prés de leurs tombeau ou tout autre chose absente et qui n a aucun pouvoir alors ça non.c est juste inadmissible et dangereux.les personne qui ont guéri auprès dune tombe ou auprès d’un arbre ou je ne sais ou encore n est que pur coïncidence parce que Dieu a voulu les guérir a ce moment précis et pour tester la foi de la personne et c’est tout.

MINE MADBOUH
27 mars 2016 à 21 h 02 min

salam alaykoum,

Est ce que vous faites Al Roqia Charia ???
Que le bon dieu le Grand vous protège pour votre réponse !!!

JAZAKOUM ALLAH KHAYRAN

Sakina
6 novembre 2015 à 1 h 15 min

salam alaykoum merci pour ce texte très émouvant et magnifiquement rempli d’espoir
BarakAllahu fik

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