Viande, charcuterie sans porc, de la surgelé, tout estampé halal. Des produits de consommations courantes préparées dans le respect des rites musulmans. Aujourd’hui, on les trouve de plus en plus facilement dans les rayons des grandes surfaces. Un marché en pleins développement avec un taux de croissance annuel de 10 à 15%, selon cet expert.

« Nous même, estimons ce marché en 2009 à quatre milliard d’euros. C’est encore au stade embryonnaire, mais on voit peu à peu, effectivement, des offres qui se développent et notamment durant les périodes du ramadan ». Et pourtant, les grandes surfaces évitent de communiqués sur leurs rayons halal. Aucune de celles que nous avons contactées n’a donner suite à nos demandes d’interview sur un sujet que certaines d’entre elles qualifient de délicat.  » C’est tout l’enjeu, toute la complexité du marketing à développer sur ces cibles, et là encore, je dis, tout est sur la table. Donc aujourd’hui, il y a des médias communautaire qu’ils s’agissent de radios, de télévisions. Qui permettent de communiquer à la fois de manière ciblé, étanche si je peux dire et je ne dirais pas sans dégâts et sans impacts collatéraux. »

Cotés consommateurs, même sentiment de méfiance. Certains d’entre eux s’interrogent sur la garantie religieuse qu’apportent les grandes surfaces à leurs offres et préfèrent continuer à s’approvisionner chez des commerçants de quartier. « Prendre des produits halal en supérette et tout, c’est vraiment du dépannage « personnellement j’ai les moyens d’acheter »

« ben, je me vois mal à acheter de la viande halal à un carrefour ou à Auchan. » « On ne sait même pas si c’est halal ou pas, vas savoir, on n’a que les étiquètes. Qui nous prouve déjà que c’est halal ! »
Selon certains expert, le halal pourrait représenter jusqu’à 20% du marché alimentaire en France en 2020, encore faut-il que les tabous puissent tomber.