C’est avec fierté qu’elle présente son produit, cette femme d’affaire de Dubaï est d’origine canadienne convertie à l’islam à l’Age de 15ans. Grande consommatrice de lotion et autres crème de beauté, elle se rend compte dit-elle, que la plupart contiennent de l’alcool et des dérivés de produits d’animaux dont le porc, deux aliments proscrit par l’islam. Elle décide alors de lancer sa propre ligne de cosmétique halal compatible avec les recommandations élémentaire du coran.

« J’ai commencé à travailler sur le projet petit à petit, j’ai dû trouver quel produit contenait du porc, quels étaient leur nom, ce n’est pas écrit aux dos de la bouteille, vous savez. Donc il a fallu apprendre le nom de tous ces ingrédients, il y en a tant. »

Il y aura fallu près de deux ans travail pour enfin décrocher ces jours-ci les certificats halal, les demandes affluent déjà.

« Nous avons eu beaucoup de questions de la part des clients. Certains veulent des droits de distributions pour leurs pays parce qu’ils voient le potentiel, le marché est immense. C’est une industrie de plusieurs milliard de dollar. »

Selon un sondage du forum mondial halal, une des référence dans le domaine, plus d’un tiers des indonésiens seraient prêt à acheter rouge à lèvre et crème halal. Rapporté au nombre de musulman dans le monde, le marché est potentiellement juteux, ce qui fait dire à certains que la cosmétique halal reste un coup marketing sous couvert de religion.

« Ils disent que ce sont des produits de beauté halal, mais les clients ne vont pas les mangés. Pour les parfums ce n’est pas de l’alcool pure et les clients ne vont pas le boire, c’est un produit que vous mettez sur votre corps ou vos habits. »

La cosmétique halal, en est à ses bal du ciment, mais après le golf, les industriels visent déjà l’Europe, voir les non-musulmans qui recherche des produits sans trace de dérivé d’animaux.